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continuer à solliciter le roi de Pologne d'en faire autant comme électeur de Saxe. D'ailleurs nous n'en avons pas su ici davantage, et je suis comme assuré qu'il n'a pas été question d'autre chose. En second lieu, quoique le roi d'Angleterre ait été fâché dans le fond du cœur d'avoir échoué dans toutes ses négociations durant son séjour à Hanovre, il est cependant revenu ici avec un visage serein, qu'il continue de conserver sans qu'il ait jamais témoigné depuis son retour de la rancune contre la cour de Vienne, dont il est même assez satisfait à l'heure qu'il est et sur le compte de laquelle il ne jettera pas le peu de réussite qu'a eu ou pourra avoir son projet favori. En troisième lieu, quant aux affaires de Turquie, on n'en dit mot ici et on n'y soupçonne du tout point, depuis la dernière fermentation1 apaisée, qu'il s'y manifeste quelque chose qui mérite l'attention des puissances chrétiennes; et, enfin, à l'égard de la situation où l'on est avec l'Espagne, il est aisé de sentir, pour peu qu'on connaisse ce paysci, que les engagements qu'on a avec cette cour-ci ne sont que plâtrés et que toute leur durée dépend des dispositions réciproques des deux cours. Jusqu'ici, elles se caressent mutuellement, et tant que cela durera, les différends qui s'élèveront ne porteront à rien.“

de pareils détails intéressants, parcequ'il me faut de ces sortes d'éclaircissements, qui me jettent des lumières sur bien des choses.

Au surplus, j'ai tout lieu de douter que le roi d'Angleterre ait la satisfaction de pouvoir annoncer quelque chose de favorable relativement à la négociation avec l'Electeur palatin dans la harangue qu'il fera à l'ouverture du Parlement.

Federic.

Nach dem Concept.


5732. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin S. Januar, dass der Chevalier de La Touche seiner Erklärung nach weder Instruction noch Vollmacht zum Eintritt in Verhandlungen wegen des Handelsvertrages habe.2 „Ne pouvant donc faire usage vis-à-vis de lui des instructions que Votre Majesté nous a données par rapport à Son dernier mot nous espérons qu'Elle ne désapprouvera point que nous en ayons fait part au chambellan d'Ammon, en lui enjoignant d'employer tout son savoir-faire pour faire agréer le changement désiré et de le mander sans délai au cas qu'il n'y eût nulle apparence d'y réussir.“

Berlin, g. Januar 1753.

Gut; aber woferne das Changement den geringsten Anstoss oder Anstand geben sollte, so muss man ersteres fallen lassen und die Convention solchergestalt nehmen, wie sie offeriret worden. Auch muss Mylord Maréchal hiernach instruiret und cito von allem benachrichtiget werden.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Vergl. S. 196.

2 Vergl. S. 299.