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guère charmée de vider le duché, et l'on craint que cela n'occasionne quelque rupture entre Votre Majesté et le roi d'Angleterre, qui, selon les nouvellistes, entraînerait bientôt un embrasement général.“

là-dessus depuis tant d'années ayant suffisamment avéré que de tous les contes qui ont été forgés sur mon chapitre, partie par envie partie par méfiance, il n'y a eu aucun qui ait été constaté par la suite.

Mon intention est donc que vous vous en expliquiez sur le pied que ci-dessus sans affectation, aussi souvent que l'occasion le requerra, et vous donnerez incontinent un démenti formel auxdits bruits, les traitant de calomnies des plus indignes, et vous observerez en général que, quand à l'avenir il pourrait arriver qu'on voulût disséminer sur mon compte semblables nouvelles faussement controuvées, vous les démentiez d'abord sans seulement attendre un ordre à cet égard, voulant bien que vous sachiez que, si jamais je me voyais obligé par des raisons graves et fondées de faire quelque démarche d'éclat, je ne laisserai pas de vous faire informer et instruire, auparavant, de ce que je trouverai à propos à ce sujet.

Federic.

Nach dem Concept.


5747. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.

Berlin, 23 janvier 1753.

J'ai reçu votre rapport du 13 de ce mois. Pour vous répondre à ce que vous me mandez du désir que le Grand-Général1 vous a marqué de vouloir bien faire acheter, le printemps qui vient, quelques beaux chevaux de mes haras en Prusse, je vous dirai que cela ne dépendra que de son plaisir, pour y envoyer au susdit temps, et que j'ai fait en attendant mes ordres à ceux qui sont préposés à ces haras, afin que, si le Grand-Maréchal y envoie, l'on l'accommode du mieux possible. Je m'attends encore que vers ce temps-là vous en avertirez le conseiller de guerre et des domaines Domhardt à Gumbinnen de l'arrivée des personnes que le Grand-Maréchal voudra employer pour cet achat.

Federic.

Nach dem Concept.


5748. AN DIE ETATSMINISTER GRAF PODEWILS UND GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.

Berlin, 26. Januar 1753.

Meine liebe Geheime Etatsministres Graf von Podewils und Graf von Finckenstein. Da ich vor nothwendig finde, dass die durch den zu Meinem besonderen Leidwesen geschehenen Todesfall des Vice-



1 Vergl. S. 299.