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cour de France a donnés à l'Électeur palatin dans le dernier mémoire remis au sieur de Grevenbroich. Elles portent en substance, après quelques excuses sur le retardement de la réponse, qu'on ne pouvait pas concevoir le but des conditions que la cour de Vienne prétendait attacher à la stipulation de l'unanimité de l'élection, savoir qu'elle se fît sans opposition, contradiction ni collision aucune;1 que tout cela pourrait exister indépendamment de la volonté de l'Électeur et même par le fait d'autrui; que par conséquent il n'était pas juste d'en faire dépendre l'accomplissement des avantages qu'on accordait à Son Altesse Électorale, mais que, pour mettre les choses en règle, il fallait s'expliquer plus clairement sur le sens des clauses susmentionnées, soit dans la convention même soit par une déclaration séparée; qu'à l'égard de l'article touchant la capitulation future, l'Électeur était fort éloigné d'y vouloir glisser des conditions qui ne portassent point sur le bien et la prospérité de l'Empire ou qui en blessassent les constitutions, mais qu'il ne pouvait non plus se lier les mains à ce sujet ni contracter un engagement qui avait été déjà refusé par les cours de Mayence, de Bavière et de Saxe, malgré leur attachement pour Leurs Majestés Impériales.“

Der Chevalier La Touche hat um Copien der Mittheilungen aus Mannheim gebeten und im Auftrage seines Hofes die Interessen des Churfürsten von Köln empfohlen.

Des Churfürsten von Köln Interesse Mich gelegentlich anzunehmen, ist recht gut, dem Baron von Wachtendonck aber muss man vor die Communication sehr danken, und dass er sich in dieser die Wohlfahrt des Reichs und dessen Stände angelegentlichste Sache so patriotisch und wohlgesinnet betragen habe.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


5760. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 6 février 1753.

Votre rapport du 27 dernier m'est bien parvenu, au sujet duquel je vous renvoie aujourd'hui à ce que ma dépêche ordinaire du Département vous marquera touchant les dernières instructions que la cour de Manheim vient d'envoyer au sieur de Beckers; j'ajoute seulement que j'attribue en quelque façon la résolution à laquelle cette cour vient de se déterminer, au bon parti que le ministère de France a pris de renvoyer le sieur de Vergennes à Manheim, sous prétexte de retourner à



1 Vergl. S. 284.