<334> dans le traité de paix de Dresde en faveur de mes sujets créanciers de la Steuer de Saxe.

Quant à la nouvelle qu'on [a] eue même dans les gazettes publiques, d'un ordre arrivé à la régence d'Hanovre pour faire toutes sortes d'apprêts de guerre,1 cette nouvelle, dis-je, paraît se démentir, vu qu'on l'ignore à Hanovre et qu'il ne s'y voit aucun arrangement sur cet objet.

Federic.

Nach dem Concept.


5764. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 10 février 1753.

J'ai bien reçu la dépêche que vous m'avez faite du 3 de ce mois, sur laquelle je suis bien aise de vous avertir qu'après des recherches exactes que j'ai fait faire sur le prétendu armement à Hanovre, il s'est trouvé que cette nouvelle s'est démentie et qu'on ne remue sur rien à Hanovre, de sorte que vous ne devez plus vous mettre en peine là-dessus.

J'ai été bien content de la manière douce et honnête avec laquelle le premier ministre s'est expliqué envers vous au sujet de l'affaire des deux bas-officiers arrêtés en Saxe.2 Vous lui parlerez à votre tour en termes modérés sur ce sujet et le remercierez de ma part des déclarations polies qu'il avait bien voulu faire sur le cas en question, en ajoutant que je m'attendais qu'on me fît livrer ces gens et me communiquât leur procès pour faire administrer aussi bonne justice contre elles qu'on aurait tout lieu d'en être content; que je ne protégerais jamais l'injustice, mais, aussi, que je n'avais pu voir avec indifférence qu'on avait voulu prononcer contre ces gens d'une manière directement contraire à l'humanité et si peu équitable.

Federic.

Nach dem Concept.


5765. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 11. Februar 1753.

Nachdem des Königs Majestät aus der heutigen Dépêche des Herrn Michell zu London ersehen haben, was er von den verschiedenen Fermentationen, so unter denen Engelländern über Dero Declaration wegen Ihrer deprädirten Kaufleute3 entstanden sein soll, gemeldet hat, so wollen Höchstdieselbe, dass gedachtem Herrn Michell nächstens dahin geantwortet werden solle, dass Deroselben vor alle solche Menaces nicht bang wäre, indem Sie darunter nichts gefordert noch verlanget hätten, als was jeder vernünftige Mann allen natürlichen und Völkerrechten gemäss zu



1 Vergl. S. 316—318.

2 Vergl. S. 324.

3 Vergl. S. 300. 318.