<349>sistirenden Legationssecrétaire Michell endlich die Antwort1 auf dessen vorhin übergegebenes Promemoria, betreffend Meine gemachte Arrangements zu Befriedigung Meiner Kaufleute, so im letztern Kriege zwischen Engelland und Frankreich durch die englischen Armateurs widerrechtlich in Verlust und Schaden gesetzet worden seind, zugestehet hat, so habe Ich vor gut gefunden, Euch gedachte Antwort nebst denen dazu gehörigen Beilagen in Original, und wie solche der Michell empfangen hat, hierbei zusenden zu lassen, in der Intention, dass Ihr solche mit denen Ministres vom Departement der auswärtigen Affairen wohlbedächtlich durchgehen und examiniren und nach getroffenem Concert darüber alsdann auf die gründlichste und solideste Art, jedoch in moderaten Terminis und Ausdrücken, repliciren sollet, als welches alles Ich Eurer guten Besorgung überlasse. Ich bin Euer wohlaffectionnirter König

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


5783. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Lord Marschall von Schottland berichtet, Paris 9. Februar: „M. de Saint-Contest me dit qu'on faisait semblant à Dresde d'avoir grande peur de Votre Majesté et même de craindre une invasion, et que c'était pour cet effet qu'on se proposait de former un camp de 15,000 hommes aux frontières de la Saxe; qu'il était vrai aussi qu'on faisait tout ce qu'on pouvait pour communiquer cette peur aux cours de Londres, de Vienne et de Russie et pour les animer et exciter contre Votre Majesté; que, pour ce qui concernait le payement des dettes de la Steuer, on lui avait dit que les Saxons offraient de payer tous les billets qui se trouvaient actuellement entre les mains des sujets de Votre Majesté, pourvu qu'on prévienne tout l'abus pour l'avenir; que quant à ceux que les sujets de Votre Majesté recevraient en payement, il lui semblait qu'ils ne sauraient prétendre d'être traités plus favorablement que les autres et qu'ils devraient, à ce qu'il lui paraissait, se contenter de leur valeur courant, réflexion qu'il ne me glissa cependant qu'en passant. Comme M. de Saint-Contest est extrêmement doux et qu'il évite soigneusement dans ses discours tout ce qui pourrait déplaire à Votre Majesté, il m'a parlé avec beaucoup de ménagement et en termes fort mesurés.“

Potsdam, 22. Februar 1753.

Ew. Excellenz soll auf allergnädigsten Befehl Sr. Königl. Majestät melden, wie Dieselbe verlangen, dass an Mylord Maréchal wegen desjenigen, so er in seinem Bericht vom 9. dieses der sächsischen Sachen halber meldet, diejenigen Ursachen ganz ausführlich und umständlich expliciret werden sollten, warum Se. Königl. Majestät mit dem dresdenschen Hofe bis dato wegen der von letzterem prätendirten Abolirung oder Renontiirung auf die Prärogative der Steuerscheine, so in Händen von preussischen Unterthanen kommen, nicht conveniren, noch Se. Königl. Majestät dergleichen annehmen können, und zwar hauptsächlich, unter andern Considerationen, so gegen Mylord Maréchal zu wiederholen, mit aus der, dass Se. Königl. Majestät mit Sachsen Nachbar wären, dass hiesige Leute, wenn sie dort Forderungen hätten oder



1 D. d. Whitehall 8. Februar 1753. Gedruckt unter dem Titel: Lettre du duc de Newcastle écrite par ordre de Sa Majesté à M. Michell, secrétaire d'ambassade de Sa Majesté Prussienne. Londres 1753. 4°.