<37> et, supposé que la cour de Vienne s'y accommode, elle ne saura guère trouver de grands obstacles pour faire constater la susdite élection.1

Federic.

P. S.

Au reste, comme vous avez désiré d'être instruit sur le prix auquel je mets le bois de la seigneurie de Turnhout, au cas que la vente que je pense d'en faire, parvînt à sa consistance, j'en ai pris avis de mes ministres de Viereck et de Boden, qui m'en ayant fait leur rapport, j'ai cru nécessaire de vous le communiquer ci-clos en son entier et de vous envoyer tout ceci par un exprès de Neisse. Vous observerez, au surplus, que mon intention n'est pas de vendre ce domaine à raison de 5 pour cent en capital, mais toujours à 4 pour cent, ce que je mets pour le dernier prix, auquel vous insisterez et tâcherez de l'obtenir.

Nach dem Concept.


5324. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.

Potsdam, 12 février 1752.

J'ai bien reçu votre dépêche du 5 de ce mois. Bien qu'il n'y ait nullement à douter que le parti anglais à Copenhague n'emploie tous moyens pour porter le roi de Danemark à rentrer en alliance avec la famille royale,2 je crois cependant qu'il s'en faut beaucoup que les choses soient aussi avancées que vos politiques, dont vous marquez les sentiments, les présument, qui, en voulant faire les superfins, me paraissent donner trop l'essor à leur imagination et pousser à l'outrance leurs conjectures. Mais quoi qu'il en soit, vous devez continuer d'être bien attentif sur tout ce qui se passe et se fait à vos lieux, afin de pouvoir m'en informer exactement.

Federic.

Nach dem Concept.


5325. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.

Potsdam, 12 février 1752.

Milord. J'ai bien reçu votre lettre du 10 de ce mois et celle de la comtesse de Rothenburg qui y était jointe. Vous savez le cas infini que je fais de la recommandation du Roi votre maître, et vous pouvez compter que la comtesse de Rothenburg trouvera en moi tout l'appui que doit lui faire espérer une aussi puissante protection. Je ferai pour elle tout ce que la justice et les lois établies en mes États pourront me permettre.

Quant au dessein qu'on peut avoir pour remplacer la feue reine



1 Vergl. S. 12. 17.

2 Vergl. S. 34.