<420> des grands inconvénients qui arriveraient dans le commerce réciproque et dans les cas des successions héréditaires et d'autres cas encore, si mes sujets devaient être simplement privés de la prérogative de leurs billets de la Steuer.

Federic.

Nach dem Concept.


5880. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Breslau, 5 mai 1753.

Votre rapport du 28 du mois passé m'a été fidèlement rendu, sur lequel je suis bien aise de vous faire observer que ce n'est point par amour de moi ni de la justice de ma cause quand la cour de Vienne ne paraît point être contente de la démarche faite du ministre d'Hanovre1 à Ratisbonne relativement à l'affaire de l'Ostfrise,2 mais plutôt de ce qu'elle la regarde contraire à l'autorité de l'Empereur et par où ses prérogatives seraient absolument commises.

Pour ce qui regarde la négociation du baron Beckers, il serait assez fâcheux, si la cour de Vienne ne voulait point goûter les propositions de l'Électeur palatin pour finir l'affaire; car je ne vois alors plus d'expédient pour en sortir heureusement.

Au reste, je vous sais bon gré de tout ce que vous m'avez mandé par le post-scriptum de votre dépêche, au sujet duquel je n'ai rien à vous dire sinon que vous devez continuer à veiller attentivement à tout ce qui regarde les dispositions militaires et à ce que, dans tous les changements qu'on fera des garnisons, il n'y soit caché quelque dessein pour fortifier et augmenter insensiblement le nombre des troupes en Bohême et en Moravie.

Federic.

Nach dem Concept.


5881. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

Breslau, 5 mai 1753.

J'ai reçu votre rapport du 23 du mois dernier, qui faute d'autres choses intéressantes ne m'a fourni que la réflexion qu'un pays est bien à plaindre où le crédit baissant ou montant d'une femme peut influer dans les affaires et opérer du changement dans la façon de penser sur des choses de grandes conséquences.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Behr.

2 Vergl. S. 416.