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la réponse obligeante1 qu'elle avait reçue de Votre Majesté par rapport aux bons offices de la France pour accommoder le différend sur les saisies maritimes de la marine anglaise, n'avait pas manqué d'en faire part au duc de Mirepoix, avec ordre d'en faire le meilleur usage qu'il serait possible, vis-à-vis du ministère britannique; que cependant on souhaiterait fort en France qu'il plût à Votre Majesté de communiquer confidemment à Sa Majesté Très Chrétienne quelle espèce de satisfaction Elle demandait pour Ses sujets et de quelles conditions Elle pourrait Se contenter au bout du compte.“

Podewils hat dem französischen Gesandten bemerkt, dass nach seiner Auffassung es an den Engländern sei, zu bieten, nachdem von preussischer Seite die Ansprüche dargelegt worden seien.

positions thun; wenn solche nur ichtes acceptable sein, so werde sie annehmen, sie müssen aber doch auch so sein, dass Meine Unterthanen keinen Schaden dabei leiden.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


5887. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

Neisse, 10 mai 1753.

La dépêche que vous m'avez faite du 27 du mois dernier, m'a été fidèlement rendue, sur laquelle je ne vous dirai cette fois-ci que, quant à l'arrivée de quelques députés des paysans dalécarliens à Stockholm,2 je crois qu'on a un peu trop grossi cet objet, et qu'il ne m'est absolument rien entré [touchant] les conférences secrètes qu'on prétend avoir eu entre eux et Leurs Majestés Suédoises. Au surplus, si jamais le marquis d'Havrincourt demande son rappel, ni les intérêts de la France ni les miens n'en souffriront.

Au reste, je suis bien aise de vous dire qu'après tous les mouvements que je me suis donnés pour approfondir ce qu'il a couru de bruits sur une guerre que la Reine-Impératrice méditait à me faire, j'ai trouvé, par les conjectures que j'ai faites sur les différents avis qui me sont revenus à ce sujet, que c'est le roi d'Angleterre qui, par la terreur panique qu'il avait prise sur les bruits d'une invasion que je méditais à faire dans son électorat, a réclamé d'abord l'assistance et le secours de ses alliés, et que la cour de Vienne aurait eu assez d'envie d'entreprendre sur moi dans le cas que j'aurais attaqué les États d'Hanovre; mais voyant, après, que tout ce qu'on avait débité de bruits sur mon sujet était faux et controuvé et qu'il n'y avait rien à craindre de ma part, les alarmes qu'on avait prises se sont calmées, en sorte qu'on a changé des dispositions faites. C'est aussi pourquoi j'aurais souhaité



1 Vergl. S. 386.

2 Vergl. S. 412.