<82>lisches Schiff erwähntes embdensche arretiret, dasselbe visiret und alles Schiffsvolk von englischer Nation nebst einigen Effecten mit Gewalt enleviret, und was dergleichen erdachte Unwahrheiten mehr sein, dergestalt, dass selbst gedachte Interessenten bei des Königs Majestät um nachdrückliche Repressalien gegen alle etwa in Höchstderoselben Landen befindliche Engelländer und englische Effecten suppliciren wollen: so haben Se. Königl. Majestät mir befohlen, Ew. Excellenz zu vermelden, wie Dieselbe verfügen möchten, damit nach Anleitung dessen, so der p. Michell in seiner Relation und Postscripto vom 14. voriges über diese Sache gemeldet,1 ein besonderer Articul in convenablen und wohlgefasseten Terminis aufgesetzet und denen einländischen und ausländischen gedruckten Zeitungen inseriret werden müsse, um dadurch das Publicum von allen desfalls ausgestreueten unrichtigen, malicieusen Bruits einigermaassen zu desabusiren, die Interessenten der Compagnie aber etwas zu beruhigen.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


5407. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.

Potsdam, 8 avril 1752.

J'ai reçu votre rapport du 31 du mois dernier. Ce que je vous recommande principalement, c'est d'employer à présent tous vos soins et, tout votre savoir-faire pour bien pénétrer et approfondir ce qui se traitera avec le duc de Newcastle pendant le séjour qu'il fera à la Haye, afin de pouvoir m'en instruire avec toute la précision possible. C'est l'occasion la plus propre où vous pourrez faire valoir votre zèle et attention pour mes intérêts; ainsi j'ai tout lieu de croire que vous n'oublierez rien pour me satisfaire à ce sujet.

Au reste, quelque éloignement que les régents de la République aient témoigné jusqu'ici pour l'accession à la triple alliance, je crois cependant que, vu la faiblesse de ces gens et le grand ascendant que



1 Michell's Bericht über den in Rede stehenden Vorfall besagt: „J'ai été informé de tous côtés et très certainement qu'il ne s'est rien passé d'irrégulier de la part de ce gouvernement et rien au delà de ce qui se pratique ici dans de semblables occasions envers tout le monde. Le vaisseau dont il s'agit, nommé Le roi de Prusse, arriva aux Dunes le 23 du mois dernier. Deux matelots anglais, du nombre de dix qu'il avait à son bord, ayant formé le dessein d'en déserter, et craignant de n'y pas réussir sûrement, se servirent d'une ruse pour cet effet et trouvèrent le moyen d'écrire une lettre à un capitaine d'un vaisseau garde-côte qui se trouvait là, par laquelle ils lui firent savoir qu'ayant été engagés et étant retenus, eux et leurs camarades, à bord de ce vaisseau contre leur volonté, ils réclamaient sa protection pour en être relâchés. Ce capitaine fît rapport de cette lettre à l'amirauté, qui lui ordonna de réclamer ces matelots, ce qu'il fit en produisant ses ordres, et à quoi le capitaine du vaisseau d'Emden se conforma tout de suite, en relâchant les matelots anglais qu'il avait à son bord, sans qu'il fût question d'aucune violence. Mais l'auteur du projet de cette désertion a été puni de son entrepise; le malheureux craignant de n'être pas relâché assez tôt, s'avisa de se jeter dans la mer et se noya en cherchant à gagner la terre.“