<9> comte Holdemesse pendant le voyage d'Hanovre, je crois que vous serez à même de savoir avec justesse ce que contiendront les instructions qu'on donnera au dernier, pour pouvoir m'en informer.

Federic.

Nach dem Concept.


5281. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Berlin, 15 janvier 1752.

Je suis parfaitement persuadé que la cour où vous êtes regarde les affaires de Suède autant que finies et qu'elle n'y pense plus, à moins qu'elle ne songe encore de pouvoir peut-être aussi détacher la Suède de la France.1 Mais ce que je présume, c'est qu'elle met à présent toute son attention pour réussir sur son plan par rapport à la Pologne,2 et que toute sa politique et ses arrangements ont principalement pour but cet objet-là.

Quant au camp qu'elle formera cette année en Bohême, je suis persuadé que ce n'est qu'une ostentation qu'elle voudra faire; malgré cela je voudrais être exactement informé de toutes les circonstances qui y regardent, et des arrangements qu'on fera à ce sujet.

Au reste, je veux bien vous dire par rapport à l'affaire de la vente de Turnhout,3 que je ne vendrai autrement ce domaine qu'à raison de quatre pour cent. Pour ce qui regarde le troc en terres que vous croyez qu'on proposera, je ne saurais me déclarer là-dessus avant que de n'avoir appris la proposition qu'on vous en aura faite.

Federic.

Nach dem Concept.


5282. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Berlin, 15 janvier 1752.

Vos rapports du 8 et du 10 de ce mois me sont bien entrés. Pour ce qui regarde les affaires étrangères de la cour de Dresde, je suis assez instruit de tous les arrangements que ladite cour a pris à cet égard, de façon que vous ne deviez en être en grande peine. Mais par rapport aux affaires intérieures de la Saxe, je vous sais tout le gré possible sur ce que vous me promettez des rapports de l'état et du produit de l'accise de l'année passée. Toutefois, pour me donner une idée claire sur ce sujet, vous y ajouterez une notice exacte, dans quel état ces choses ont été avant ce temps-ci, afin que je puisse juger si les revenus ont diminué à proportion de ce qu'ils étaient du temps jadis, ou s'ils ont été augmentés. Au reste, l'Angleterre et la cour de Vienne n'ont guère gagné avec la Saxe de l'avoir mise de leur côté,



1 Vergl. Bd. VIII, 550.

2 Vergl. Bd. VIII, 555.

3 Vergl. S. 3.