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5421. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 22 avril 1752.

Je suis persuadé que vous devinez juste au sujet des commissions dont milord Hyndford peut être chargé pour la cour de Vienne, et il me paraît de plus en plus qu'elles ne regardent, outre l'affaire de l'élection, que celles de la barrière, pour faciliter l'accession de la Hollande.1 Il se peut pourtant que ses négociations renferment d'autres objets encore, c'est pourquoi vous ferez bien de continuer vos attentions pour pénétrer autant qu'il est possible de quoi il s'agit. Quant à l'affaire de Turnhout, je me flatte que vous viendrez à bout là-dessus et réussirez selon mes désirs, ce que j'espère d'apprendre bientôt de vous.

Federic.

Nach dem Concept.


5422. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

Potsdam, 22 avril 1752.

Il serait bien à désirer, comme vous le remarquez bien, que la cour où vous êtes voulût former son plan sur la conduite qu'elle veut observer relativement aux affaires de Pologne,2 et en instruire avec précision le ministre qu'elle va envoyer à Dresde;3 mais ce que je crains, c'est qu'il en arrive également à ce sujet ce qui est arrivé par rapport à celui de l'élection d'un roi des Romains : nous avertirons les ministres de toutes les intrigues qu'on met en usage, ils nous écouteront, sans être trop persuadés de la réalité des avis et de la nécessité de prendre à temps les mesures qu'il faut : en attendant, le cas existera et il ne sera plus temps alors de prendre des mesures, ni de remédier aux inconvenances qui en résulteront. Malgré tout cela, vous ferez bien de continuer à vous prévaloir des occasions qui se présenteront, pour leur prêcher l'importance de cet objet.

Federic.

Nach dem Concept.


5423. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 22 avril 1752.

J'accuse à la fois les dépêches que vous m'avez faites du 11 et du 15 de ce mois, avec celle du 18 que votre exprès a bien rendue, et vous sais bon gré de toutes les particularités dont vous m'y avez informé.

J'ai été frappé de la somme que vous m'avez marquée de ce que la Steuer seule doit en capital, non compté ce qui reste à la charge de la chambre et des autres caisses différentes; ce qui ne me laisse presque



1 Vergl. S. 90.

2 Vergl. S. 85.

3 Graf Broglie. Vergl. Bd. VIII, 319.