5373. AU GENTILHOMME ORDINAIRE DU ROI DE FRANCE LE BAILLIF A BERLIN.

[Potsdam, 14 mars 1752].

J'ai reçu votre lettre du 12 de ce mois, et je déplore bien sincèrement avec vous la perte de milord Tyrconnell. La manière dont il avait servi le Roi son maître à ma cour, lui avait mérité mon estime et ma bienveillance, et je regretterai toujours un homme aussi universellement estimable. Quelque cruelle que m'ait été cette nouvelle, j'approuve que vous vous soyez empressé de me l'apprendre. Je conçois et je partage la douleur de Milady. Le malheur affreux qu'elle éprouve, est de ceux que le temps seul peut soulager; mais si l'intérêt véritable que je prends à tout ce qui la touche et la façon dont tout le monde ressent ses regrets, peut lui donner quelque consolation, elle doit compter assurément qu'elle en trouvera des motifs ici, et que je lui ferai connaître en toute occasion le cas particulier que je faisais du digne époux qu'elle vient de perdre, et l'estime que j'ai pour elle. Dites-lui de ma part tout ce que vous croirez capable de l'en persuader. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der von Le Baillif eingesandten Abschrift im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris. Das Datum ergiebt ein Schreiben des Cabinetssecretärs an den Grafen Podewils Potsdam 14. März, im Königl. Geh. Staatsarchiv zu Berlin.

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