5485. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

Stettin, 15 juin 1752.

Votre dépêche du 5 de ce mois m'a été fidèlement rendue. On peut se tenir comme assuré à l'heure qu'il est que les affaires en Suède, qui quelque temps passé paraissaient vouloir s'embrouiller, n'auront point de mauvaises suites, et on peut espérer, au moment présent, que la Diète ne traînera plus en longueur, puisque, selon mes dernières lettres de Stockholm, on y est convenu de n'y recevoir aucune nouvelle proposition ni affaire et de se borner simplement à régler au plus tôt les points déjà annoncés, mais encore indécis.

<135>

Pour ce qui concerne l'affaire du commerce à régler entre moi et la France, je m'en remets à mes précédentes, le chambellan d'Ammon ayant ordre de vous donner les informations nécessaires sur l'état où se trouve présentement sa négociation, et sur les difficultés qu'elle a rencontrées jusqu'ici.

Federic.

Nach dem Concept.