5579. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A POTSDAM.

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Prinz Ferdinand von Braunschweig berichtet, Potsdam 18. August: … „Par une lettre, de sa part datée du 8, il [le Duc mon frère] me marque ce qui suit : »D'un certain endroit que vous connaissez, on est revenu à présent de l'entrevue201-2 trouvant que pour cette fois-ci cela ne se pourrait pas trop bien de bonne grâce, la Duchesse étant avancée dans sa grossesse, et moi avec ma fille seule, cela ne conviendrait pas. Aussi ne l'aurait-on

Potsdam, 19 août 1752.

Monsieur mon Cousin. J'ai bien reçu la lettre que vous avez pris la peine de me faire du 18 de ce mois. Soyez persuadé, je vous prie, qu'il n'y a aucun gré du monde que je ne vous sache de la communication confidente que vous continuez à me faire de ce

pas fait, si l'on n'avait pas eu plus de sûreté, comme l'on n'en à pas encore. La comtesse de Yarmouth y est mêlée aussi.“

qui arrive dans l'affaire dont il est question dans cette lettre, et que les intérêts du Duc, votre frère, me sont trop chers, pour que les moindres circonstances qui y regardent, me dussent jamais être indifférentes. Aussi je fais mes instances à Votre Altesse de vouloir bien continuer d'assurer à M. le Duc de mon amitié sans bornes envers lui et de lui faire remarquer de ma part que l'affaire en question ne lui saurait guère manquer, vu qu'il n'y avait à présent nulle autre Princesse qui saurait tant convenir au roi d'Angleterre, pour faire le mariage en question, que ma chère nièce, soit en considération de son âge, soit en tous autres égards.

Au reste, j'accuse la quittance du Duc sur le quartier des subsides qui viendra échoir à la fin du septembre,202-1 que j'ai reçue avec voue lettre du 12 de ce mois. Je suis avec les sentiments que vous me connaissez, Monsieur mon Cousin, votre très affectionné cousin

Federic.

Nach dem Concept.



201-2 Vergl. S. 184.

202-1 Vergl. Bd. VIII, 207.