5664. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 7 novembre 263-1 1752.

Votre rapport à la date du 27 du mois dernier, m'a été bien rendu. Quant au nouvel avis qui vous a été donné touchant l'ordre que le Comité Secret a laissé au Sénat la veille de la séparation de la Diète touchant les traités d'alliance et de subside à renouveler avec moi et avec la France, je ne manquerai d'en faire mon usage avec toute la discrétion qu'il y faut, et me concerterai sur ce sujet avec la France, pour que nous allions d'un accord commun et de pas égal là-dessus, tout comme je vous l'ai déjà marqué par ma dépêche précédente et que je viens d'ordonner à mes ministres263-2 encore pour vous en instruire plus amplement.

Au reste, c'est avec bien de la satisfaction que j'ai appris par votre rapport que depuis l'arrivée du Roi à Stockholm les choses se sont passées assez doucement entre lui et le Sénat. Si jamais mon attente et mes vœux sont remplis, les esprits se rapprocheront, la concorde se rétablira au possible et tout se passera en paix, afin que les ennemis communs de l'un et de l'autre parti se voient déchus des espérances sur lesquelles ils ont estimé pouvoir fonder les funestes projets qu'ils méditent secrètement.

Federic.

Nach dem Concept.

<264>

263-1 In der Vorlage verschrieben: octobre.

263-2 Vergl. S. 255. 256.