5670. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.

Potsdam, 14 novembre 1752.

J'ai été bien aise d'apprendre par votre rapport du 7 de ce mois que les pourparlers que vous avez eus jusqu'ici avec le comte de Sylva266-3 aient été de bon succès, de sorte qu'il y a de l'apparence qu'ils seront suivis d'un effet favorable.

Mon intention est donc que vous tâchiez de cultiver sa confiance, néanmoins sans affectation, mais de manière que personne ne puisse soupçonner en cela vos vues, ni qu'un trop grand empressement puisse donner à penser à Don Sylva lui-même si peut-être il est d'un caractère enclin à soupçonner.

Il ne tiendra pas d'ailleurs au présent d'une tabatière d'émail telle que vous la demandez pour ce ministre, et je vous en ferai parvenir une pour lui dès ces premiers jours en l'adressant au maître des postes Eversmann à Emmerich, et c'est sur votre dextérité que je me repose du reste.

Le conseiller privé Dillon vient de remettre ici l'histoire de Louis XV en médailles. Je donnerai mes ordres à mon trésorier privé Fredersdorf, afin qu'il paie au conseiller de la chambre de justice Cosmar à Berlin<267> pour votre compte les 5 ducats que vous avez débourse's à ce sujet en les donnant à l'auteur dudit livre.

Federic.

Nach dem Concept.



266-3 Vergl. S. 254.