5749. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

<324>

Maltzahn berichtet, Dresden 20. Januar, in Fortsetzung seiner Mittheilungen aus den ihm zugänglich gewordenen Depeschen des Grafen Brühl:323-3 „Comme le comte Brühl a pris à tâche de représenter Votre Majesté comme un Prince qui cherche à engloutir tout le voisinage, il charge le sieur Funcke d'insister auprès du ministère russien qu'il remédiât promptement aux plaintes des Polonais par rapport à la Courlande, afin que les esprits de la nation polonaise ne soient pas aigris de plus en plus et que la Courlande ne devienne pas la proie d'un voisin ambitieux et remuant. Je crois ne devoir pas retrancher les termes dont le ccmte de Brühl se sert, parcequ'il ne

Berlin, 27 janvier 1753.

J'a bien reçu les rapports que vous m'avez faits du 20 et du 23 de ce mois. La principale chose que je vous recommande à l'occasion des découvertes très intéressantes que vous faites actuellement, c'est de tirer des copies in extenso de quelques-unes de ces lettres qui sont les plus venimeuses contre moi et qui sont les plus outrageantes, savoir par lesquelles l'on me peint comme un Prince qui ne cherche qu'à engloutir ses voi-

uffit pas que Votre Majesté sache qu'on anime les autres puissances contre elle, mais qu'étant instruite des moyens qu'on emploie pour cela et de la tournure qu'on donne à ces sortes d'insinuations, il lui sera plus aisé de les détruire.“

sins et par lesquelles on anime en conséquence la Russie pour être en garde de ne pas devenir la proie d'un voisin ambitieux et turbulent. Ce sont de ces copies que je vous demande avec instance et que vous m'enverrez immédiatement à la première occasion sûre que vous trouverez, mais sur lesquelles je vous garderai un secret religieux, ne souhaitant d'en avoir que pour ma plus sûre direction.

Federic.

P. S.

Auch werdet Ihr aus dem in Abschrift hierbei kommenden Bericht und dessen Anlagen mit mehrern ersehen, was Mir Mein Generallieutenant de la Motte-Fouqué wegen eines in Sachsen geschehenen Vorfalls mit zwei Unterofficiers von seinem unterhabenden Regiment, als selbige durch die dortigen Lande nach dem Reich auf Werbung gehen wollen, anzuzeigen sich gemüssiget gesehen hat.

Da Ich Mich kaum persuadiren kann, dass man dortigerseits es so hoch treiben und auf dergleichen höchst unfreundliche und unter Nachbaren nie erhörete, vielmehr ganz criante Art mit den Meinigen zu verfahren vermeine, so will Ich, dass Ihr deshalb alsofort mit dem dortigen Premierminister Grafen von Brühl sprechen und ihm alle gebührende Remonstrationes solcherwegen thun, allenfalls auch demselben in energiquen Terminis sagen sollet, wie Ich hoffete, dass man nicht zu dergleichen ungerechten Procédés gegen die Meinigen schreiten und Mich dadurch, auch gegen allen Meinen Willen und Intention, würde obligiren wollen, gegen die Ihrige gerechte Repressalien zu gebrauchen, und dass Ich Mich gewiss nicht von ihm durch dergleichen Verfahren, so zu reden, cojonniren lassen würde. Von dessen darauf erfolgten Antwort werde Ich Euren Bericht gewärtigen.

Friderich.

Nach dem Concept.



323-3 Vergl. S. 316.