5820. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 20 mars 1753.

J'ai reçu votre rapport du 10 de ce mois et vous renvoie, pour ce qui regarde les affaires publiques, à la dépêche ordinaire d'aujourd'hui du département des affaires étrangères. J'y ajoute seulement qu'autant que je comprends, l'Électeur palatin pourrait bien, même du consentement de la France, finir son accommodement avec la cour de Vienne.

Au surplus, comme les nouvelles publiques annoncent la maladie dangereuse du général de Schulenburg à Vienne, je m'étonne que vous ne m'en ayez rien marqué dans aucun de vos rapports; aussi vous demandé-je que vous deviez me marquer l'état de santé où se trouve actuellement ce général, s'il pourra se rétablir de sa maladie ou non. Quoique ce ne soit pas une chose d'assez grande importance, je désire cependant que vous y mettiez votre attention, comme sur tout ce qui se passe par rapport au militaire autrichien, choses sur lesquelles vous ne devez jamais vous endormir ni négliger de m'en faire vos rapports le plus souvent et le plus exactement qu'il vous sera possible.

Federic.

Nach dem Concept.