5910. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

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Podewils und Finçkenstein überreichen, Berlin 29. Mai, einen Extrait aus den dem Chevalier de La Touche von seinem Hofe zugegangenen Weisungen folgenden Inhalts:

„L'expédient le plus convenable pour terminer le différend des déprédations serait de nommer incessamment et en même temps des commissaires de part et d'autre qui finissent dans un temps fixé et irrévocablement cette affaire, et que Sa Majesté Prussienne promette que, dès qu'ils seront nommés et assemblés, Elle donnera aux négociants anglais intéressés au prêt de la Silésie la satisfaction qu'ils auraient dû recevoir avant l'évènement des représailles faites par la cour de Berlin.“

„Le chevalier de La Touche a ajouté que ce n'était ici qu'une idée de

Potsdam, 30. Mai 1753.

Se. Königl. Majestät hatten auf einhegenden Bericht zur mündliehen allergnädigsten Resolution zu melden befohlen, wie Sie die ganze Sachen der Mediation und Arbitrage von Frankreich überlassen wollten, nachdem Sie Sich fest versichert hielten, dass selbiges darunter wie ein guter Alliirter handeln und nichts thun noch zugeben würde, was Sr. Königl. Majestät Gloire und Avantage entgegen sein könnte, und dass alles auf eine honnete Art componiret werde.

Wobei Höchstdieselbe Sich

la cour de France; qu'on voyait bien que l'Angleterre ne voudrait pas faire les premières propositions, ni Votre Majesté non plus, et qu'ainsi on avait songé à cet expédient.“

… „Il nous semble qu'un accommodement par commissaires serait sujet à des longueurs et à des discussions sans fin. La clause du payement, avant que l'affaire soit décidée, nous paraît surtout fort captieuse, puisqu'elle mettrait tout le désavantage de la négociation du côté de Votre Majesté, et qu'en Lui ôtant le seul moyen de mettre les Anglais à la raison, elle rendrait vraisemblablement ces derniers plus fiers et plus intraitables que jamais. Il nous semble qu'il vaudrait quasi mieux de remettre la décision de tout ce différend à l'arbitrage de la cour de France, puisqu'aussi bien elle est intéressée à soutenir les principes de Votre Majesté contre la nation anglaise. Cet expédient nous paraît du moins également honorable pour la France et plus avantageux pour Votre Majesté.“

gegen Frankreich wohl dergestalt im Vertrauen äussern wollten, dass woferne die Mediation und Arbitrage dadurch facilitiret werden könnte, dass die Engelländer denen Unterthanen Sr. Königl. Majestät, welche durch die Déprédations gelitten, nicht sowohl eine publique Satisfaction gäben, als vielmehr in der Stille contentireten, Höchstgedachte Se. Königl. Majestät auch darunter wohl nachsehen und auf keine publique Satisfaction bestehen wollten, wenn sonst nur Dero Unterthanen wegen ihres Liquidi gewiss befriediget, und sonst nichts placidiret würde, was wider Höchstderoselben Ehre, Gloire und Dignité wäre. Wie dann übrigens des Königs Majestät Sich versicherten, dass Frankreich hiervon keinen anderen als recht guten Gebrauch machen werde.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.