XLIV.

Frédéric II dépeint la terrible misère du pays, le dénuement de la population et les mesures qu'il prit pour cicatriser les blessures de la guerre et ramener la vie et la santé dans le corps social: „C'était une création nouvelle qu'il fallait entreprendre. On trouva dans les caisses les fonds pour rétablir les villes et les villages; on tira des magasins d'abondance les grains qu'il fallait pour la nourriture du peuple et pour l'ensemencement des terres; on prit les chevaux destinés à l'artillerie, aux bagages et aux vivres, pour les employer au labourage.“

Et plus loin: „Ces largesses multipliées rendirent le courage aux pauvres habitants; .... avec les moyens qu'on leur fournit, l'espérance renaquit, le pays reprit une nouvelle vie, le travail produisit une nouvelle activité“ etc.

La vignette nous montre de grands édifices en cours de construction dans des endroits que la guerre avait dévastés; des haies et des barrières encadrent des terrains; la charrue, tirée par des attelages vigoureux, sillonne les champs.