LVII.

Sur un piédestal recouvert de riches draperies est posée une urne d'encens, entre de gracieux ornements rococo; des colonnes de fumée s'en élèvent vers deux coussins qui supportent la couronne de lauriers du poète et la couronne du roi. Autour de l'urne s'est enroulé un serpent, qui darde sur ces deux emblèmes une langue enflammée. L'artiste a fait ici allusion aux mots par lesquels, vers la fin du discours, le roi stigmatise les „hiérophantes, aveuglés par un faux zèle, ivres de fanatisme, qui empêchent qu'on ne rende les derniers devoirs à un des hommes les plus célèbres que jamais la France ait produits!“