<149> royales du Cabinet (Caisse 397, D). Dans la correspondance avec Voltaire, cette pièce est datée Du camp près Wilsdruf, le 17 de novembre 1759. Elle a été réimprimée dans les Œuvres posthumes, t. VII, p. 254; mais la rédaction primitive est plus complète.

8o Le manuscrit de l'Epître à M. d'Alembert est tout entier de la main du Roi, et se trouve aux archives royales du Cabinet (Caisse 397, D). D'Alembert remercia le Roi de l'envoi de cette poésie, par sa lettre du 11 mars 1760. Ce texte paraît préférable à celui des Œuvres posthumes, t. VII, p. 279.

9o Le manuscrit de la poésie intitulée simplement Épître se trouve aux archives royales du Cabinet (Caisse 397, D); il est en entier de la main du Roi. Les Œuvres posthumes, t. VII, p. 304, en présentent une rédaction postérieure et plus correcte.

10o Les deux pièces réunies en une, l'Épître au marquis d'Argens et la Gazette militaire (t. XII, p. 162), en entier de la main du Roi, sont conservées aux archives royales du Cabinet (Caisse 397, D). L'Épître ne porte d'autre litre que les mots Au camp de Bunzelwitz; c'est de là en effet que le Roi l'envoya au marquis d'Argens, ainsi que la Gazette, le 24 septembre 1761.

11o Il existe aux archives royales du Cabinet (Caisses 396, F, et 397, D) cinq rédactions de l'Épître sur la méchanceté des hommes (t. XII, p. 173). Elles sont toutes de la main du Roi, et offrent de nombreuses corrections. Ce ne sont du reste que des fragments. L'une porte la date A Strehlen, ce 9 de novembre 1761; une autre A Strehlen, ce 11 de novembre 1761. Nous donnons la plus complète de ces rédactions.

12o Le manuscrit de l'Épître intitulée, dans les Œuvres posthumes, t. VIII, p. 121, Au marquis d'Argens sur son jour de naissance, se trouve aux archives royales du Cabinet (Caisse 365, L), parmi les papiers laissés par l'abbé de Prades, qui fut lecteur du Roi de 1753 à 1757, temps où cette poésie fut composée. Cette pièce est de la main du lecteur. Ce qu'il y a de remarquable, c'est qu'elle contient des corrections de la même main.

Il existe encore aux archives royales un autographe de l'Ode aux Germains, qui porte la date A Freyberg, ce 29 mars 1760 (t. XII, p. 15), et deux ébauches de l'Épître à ma sœur de Baireuth (t. XII, p. 36); mais ces autographes sont si incomplets, que l'impression en serait peu utile. Il ne s'y trouve que dix-huit strophes de l'Ode aux Germains. Le premier manuscrit de l'Épître à ma sœur de Baireuth, qui forme un tiers du tout, n'a qu'une page, d'une écriture serrée, avec la note suivante de M. de Catt : « Sa Majesté m'a donné ce brouillon, fait quelques »