<242>De Pulawski les folles mascarades,
Mais des héros suivis de vrais soldats,
Et qui viennent dans ces nobles carrières
Y dispenser de leurs mains meurtrières
L'effroi, la peur, l'horreur et le trépas.
Nos Polonais ne se joignirent pas
Aux Turcomans, leurs alliés fidèles.
« Videz, videz, disaient-ils, nos querelles;
Pour butiner nous suivrons tous vos pas. »
En attendant, pour s'amuser sans doute,
Chacun allait, suivant une autre route,
En sûreté voler ce qu'il trouvait,
Chez l'ennemi mettait tout en déroute,
Et chez l'ami saccageait et pillait,
Si bien qu'en peu rien à piller n'était.
Et la Sottise, au haut de l'hémisphère,
En apprenant quel est le savoir-faire
Des Polonais, que son cœur chérissait,
Leur souhaitant un sort toujours prospère,
Du haut des cieux encor les bénissait.
Et moi, bavard, de qui la goutte enchaîne
Tous les dix doigts, n'ai-je point à rougir
Des avortons de ma prodigue veine,
Quand la douleur m'en fait bien repentir,
Pour vous conter, ainsi que les gazettes,
En mauvais vers d'aussi folles sornettes?
Mais finissons; pour vous entretenir,
J'aurai demain de quoi vous réjouir.