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SCÈNE III.

OCTAVIE, FULVIE, POSTHUME, MÉTELLUS.

MÉTELLUS.

Le sénat est convoqué, Sylla demande le triomphe. Venez, il faut s'y rendre.

POSTHUME, à Métellus.

Laisse-moi du moins prendre congé.

(à Octavie.)

AIR.

Beauté que mon cœur adore, beauté tendre et fidèle, je vous voue mon cœur et ma vie. Jamais le temps ne doit rompre de si beaux liens. Ce que mes lèvres protestent, mon cœur le ressent.

(Il part.)

SCÈNE IV.

OCTAVIE, FULVIE, MÉTELLUS.

OCTAVIE.

Que je ressens de trouble, et que je suis remplie de crainte! Que les dieux, cher amant, te protégent et te conduisent.

MÉTELLUS.

Ne craignez pas, belle Octavie. Votre beauté est un présage sûr de votre bonheur. Je vous quitte pour aller au sénat.

AIR.

La beauté enchaîne les cœurs les plus fiers, elle se fait sentir aux animaux les plus sauvages, elle apaise les dieux irrités, elle est la reine de ce monde.

(Il part.)