<227> il serait en état d'envoyer quelquefois à cette compagnie des mémoires intéressants sur la littérature. Celte récompense qu'il obtiendrait de vous, Sire, tant pour ses propres talents que pour avoir contribué à faire éclore des talents naissants, serait pour l'université dont il est membre un objet de reconnaissance et d'émulation tout à la fois. Je prends la liberté, Sire, de joindre mes prières à celles de M. Sélis (c'est le nom de ce professeur) pour réclamer cette laveur de V. M.

Je suis avec le plus profond respect, etc.

244. DU MÊME.

Paris, 26 octobre 1781.



Sire,

Je commence par mettre aux pieds de Votre Majesté la reconnaissance du jeune étudiant qu'elle a bien voulu honorer de ses bontés. Vous trouverez, Sire, l'expression de cette reconnaissance dans la lettre que ce jeune homme a l'honneur d'écrire à V. M., et qu'il m'a remise il y a deux jours, au retour de ses vacances. Sa pauvre famille, ses maîtres, l'université de Paris, dont il est l'élève, partagent, Sire, tous les sentiments dont ce jeune homme est pénétré pour les bontés de V. M., et répètent avec lui, après Horace, le souhait qu'il fait, que V. M. aille le plus tard qu'il sera possible rejoindre dans l'Olympe les Auguste et les autres princes protecteurs des lettres, et qu'elle borne longtemps son bonheur à être appelée père encore plus que prince.a


a

Hic ames dici Pater atque Princeps.

Horace,

Odes

, liv. I, ode 2, v. 50.