<384> prêche en me recommandant toujours, avec le Duc, dans la continuation de vos bonnes grâces, étant toute ma vie, mon très-cher frère, etc.

4. A LA DUCHESSE DE BRUNSWIC.

Charlottenbourg, 27 juin 1740.

.... On me flatte que vous vous portez à présent beaucoup mieux, et que, revenue du premier chagrin, vous commencez de prendre votre parti. J'en suis bien aise, ma très-chère sœur, car c'est pourtant l'unique parti qui vous reste et qui nous reste à tous. Nous voilà, Dieu merci, tous parfaitement contents les uns des autres, et dans une harmonie comme il convient à de bons parents. Rien ne l'altérera, et je contribuerai de mon côté, autant qu'il dépendra de moi, à resserrer plus étroitement les liens de cette union. Je me fais un grand plaisir de revoir le Duc et le cher Ferdinand, et puisque vous me le permettez, j'espère d'avoir le plaisir de vous embrasser à Salzthal, vous assurant, etc.