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121. A LA MÊME.

Brieg, 2 juillet 1742.



Ma très-chère sœur,

J'ai reçu votre lettre avec bien du plaisir, et j'ai la satisfaction de vous apprendre que la paix est faite entre la reine de Hongrie et moi. Le peu de bonne volonté des Français, la mauvaise foi des Saxons, et une infinité de raisons de cette nature, m'y ont obligé. C'est pourquoi j'aurais beaucoup souhaité que le Margrave ne fût pas allé si vite avec l'Empereur, puisque malheur pourrait lui en arriver.

Je suis fort fatigué du voyage; vous priant de me conserver dans votre précieux souvenir, et d'être bien persuadée de la tendresse infinie et de l'estime parfaite avec laquelle je suis, ma très-chère sœur, etc.