135. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH.

(Ansbach) ce 19 (septembre 1743).



Ma très-chère sœur,

J'ai le plaisir de trouver ici de toute part des sœurs que j'aime, et qui ont des bontés pour moi. Je suis affligé lorsque j'en quitte une, et je me réjouis lorsque je vois l'autre. Je pars demain d'ici, et j'aurai samedi à midi le plaisir de vous rendre mes devoirs. Nous conjurerons l'orage avec la duchesse de Würtemberg, et j'espère que tout ira à souhait. J'espère que Voltaire et Porporino vous auront amusée, ma très-chère sœur, pendant mon absence. Vous suppliant de me croire avec la tendresse la plus parfaite, ma très-chère sœur, etc.