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35. AU MÊME.

Le 17 décembre 1770.



Monsieur mon cousin,

Je vous suis très-obligé des bonnes espérances que vous me donnez du prompt rétablissement de ma chère nièce. Je me flatte qu'à présent elle sera plus aguerrie à ce métier, et qu'elle vous donnera, mon cher prince, une nombreuse postérité. Il n'y a que les commencements qui coûtent, et ceux-là sont, Dieu merci, passés. Je suis avec toute l'estime et la tendresse possible, etc.

36. AU MÊME.

Le 20 décembre 1770.



Monsieur mon cousin,

Je suis extrêmement obligé à Votre Altesse des bonnes nouvelles qu'elle me donne encore; j'espère que vous n'aurez, mon cher prince, que de la joie et du contentement de l'accroissement de votre famille, et qu'elle se multipliera comme les sables de la mer.a Ma nièce m'a mandé aujourd'hui elle-même la joie qu'elle a de se trouver mère de famille, et la bonne santé dont elle jouit. Puissiez-vous ainsi jouir tous deux de toutes les prospérités que la fortune peut accumuler sur la tête des hommes, personne n'y prenant plus de part que moi, étant avec toute l'estime et la tendresse, etc.


a Genèse, chap. XXXII, v. 12.