<211>Cet Italien convenait que tout y ressentait l'antique et le goût du Palladio.

Voici des vers du jeune Vattel, qui attend la décision de son sort, présentés à Sa Majesté la Reine mère à l'occasion de la dernière bataille.

On dit ici le comte de Rottembourg mort. Je n'en crois rien; je me flatte qu'il se rétablira, puisque V. M. m'a fait l'honneur de me dire que l'on avait espérance qu'il se rétablirait. N'est-il pas fâcheux que les hommages que l'on rend à la gloire soient accompagnés de tant de risques?

J'ai l'honneur d'être, etc.

138. A M. JORDAN.

Camp de Brzezy, (24 ou) 27 mai 1742.

Federicus Jordano, salut. J'ai vu tous les caractères d'une joie sincère dans la lettre que vous m'écrivez; j'y reconnais bien et l'ami, et le philosophe. Nous allons nous mettre à présent en quartiers de cantonnement, et je crois, vu la situation présente et les avantages que les Français viennent de remporter récemment sur le prince Lobkowitz, que cette guerre touche à son dernier période.

Adieu, cher Jordan. Dès que je serai cantonné, je vous écrirai de plus longues lettres, et peut-être pourrai-je, plus tôt que je n'ai osé l'espérer, t'entretenir dans le nouveau Lycée de Charlottenbourg, et t'assurer de vive voix que je t'aime et t'estime de tout mon cœur. Vale.