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203. AU MÊME.

(Strehlen) 2 décembre 1761.

Voici, mon cher marquis, les changements que j'ai faits au Stoïcien. Vous pourrez le faire corriger et copier pour vous par le petit Guillaume.301-a J'ai encore quelques autres pièces, mais je n'ai pas voulu les confier aux postes; j'ai entre autres le Discours de l'empereur Othon à ses amis, après la bataille de Bédriac, et beaucoup d'autres morceaux dont je crois que vous serez content. Le mauvais temps qu'il fait m'oblige d'entrer en quartiers d'hiver à Breslau. J'y serai le 5 de ce mois. Voilà tout ce qu'a produit d'avantageux cette année-ci; je n'en dis pas davantage. Adieu, mon cher; ne m'oubliez pas, et soyez persuadé de mon amitié.


301-a Copiste du Roi; il s'appelait Villaume, mais Frédéric lui donne différents noms dans sa correspondance; il l'appelle Guillaume, Willelme, et, d'après son pays, Lorrain. Voyez J.-D.-E. Preuss, Friedrich der Grosse als Schriftsteller, p. 4 et suivantes.