<110>il se plaint extrêmement de vous, il ajoute même qu'il a demandé au Roi votre congé. Je lui ai répondu qu'il ne devait point trouver mauvais que je prenne votre parti en vous recommandant ailleurs, et que je fasse à votre égard ce que l'on fait à l'égard d'une personne que l'on aime et que l'on estime. Vous aurez sans doute déjà reçu la copie des deux lettres que j'ai écrites en votre faveur. Je vous apprendrai bientôt ce quelles auront produit. Je suis, etc.

bJ'ai pensé partir pour l'éternité d'une colique violente et de crampes d'estomac qui menaçaient ma vie d'une fin subite. Heureusement j'en suis réchappé, et j'ai la satisfaction de vous dire que je vous ai fait obtenir votre congé, et que j'espère de pouvoir vous donner en peu de bonnes nouvelles du Danemark. Si l'argent vous manque, écrivez-le-moi.

3. AU MÊME.

Berlin, le dernier de janvier 1739.

Monsieur Fouqué, j'ai bien reçu toutes vos lettres. J'attends avec impatience réponse à celles que j'ai écrites en votre faveur; aussitôt que je l'aurai reçue, je ne manquerai pas de vous les envoyer d'abord. Soyez assuré que j'emploierai tout ce qui dépendra de moi pour vous rendre service dans cette occasion. Je suis, etc.

aSylla est brouillé avec Denys de Syracuse. J'ai écrit à Syllab tout ce que je devais lui marquer sur votre sujet. Lorsque je recevrai les réponses de D. et de S., je vous les enverrai.


b De la main de Frédéric.

a De la main de Frédéric.

b Cette lettre à Sylla, c'est-à-dire au prince Léopold d'Anhalt-Dessau, est du 31 janvier 1739, et se trouve dans l'ouvrage de M. Léopold d'Orlich, Geschichte der schlesischen Kriege, Berlin, 1841, t. I, p. 290.