<134>Adieu, mon cher; bonne santé, contentement et bonne humeur, voilà ce que je vous souhaite bien cordialement.

36. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Brandebourg, 22 octobre 1764.



Sire,

Le retour de mon domestique m'aurait averti trop tard de l'honneur que V. M. me destinait à midi, si d'ailleurs je n'eusse été empêché de m'y rendre par des incommodités hémorroïdales dont je ne fais que me remettre. Les ordres gracieux de V. M. me permettent de lui alléguer ces raisons. Je la supplie d'accorder pendant cette saison le repos et la chaleur convenable à mon état valétudinaire, pour mettre, s'il se peut, quelque intervalle à la suite du colonel Nimschöffsky, en qui vous avez perdu un très-digne et bon officier; non que je craigne la mort, mais je serais assez d'accord de jouir quelque temps de la tranquillité et de la douceur que vos bontés procurent à ma vie. Ce qui en redouble l'agrément, c'est de vous savoir bien portant, Sire. Je l'attribue aux promenades journalières de V. M.

Puissiez-vous enfiler vos allées, bâtir cinquante années de suite des colonnades et des palais, puis voiturer avec le char d'Élie droit au paradis. Je suis, etc.

37. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Le 26 octobre 1764.

Demeurez, mon cher ami, au coin de votre foyer, parce que la chaleur vous est salutaire. Conservez-vous, c'est votre premier