<163>

92. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Le 28 avril 1768.

Je suis bien aise de voir par votre lettre que votre santé se rétablit, et que vous êtes intentionné de vous servir des eaux de Lauchstädt. Il dépendra absolument de vous d'y aller quand vous voudrez, pourvu que cela ne soit pas justement dans le temps des revues prochaines, quand j'irai à Magdebourg; et, en passant par Brandebourg, je voudrais bien avoir le plaisir de vous voir. Sur ce, etc.

93. AU MÊME.

Le 23 octobre 1768.

Mon cher ami, voici le petit tribut que je vous offre; ne regardez pas à la somme, mais ne considérez que le cœur tendre du plus fidèle de vos amis, qui voudrait vous faire plaisir. Ménagez-vous bien, vivez comme Mathusalem, et soyez persuadé que je vous aimerai de corps et d'âme jusqu'à mon dernier soupir.

94. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Brandebourg, 24 octobre 1768.



Sire,

Je ne sais que répondre aux grâces et aux bienfaits dont je me vois comblé. Les expressions par lesquelles je voudrais marquer à V. M. ma reconnaissance me manquent. Cependant, Sire, j'ose assurer V. M. que je suis moins sensible à tous les trésors que