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105. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Brandebourg, 7 mai 1770.



Sire,

Je vous rends grâces du vieux vin de Hongrie que vous avez eu la bonté de m'envoyer pour célébrer le jour de la bataille de Prague. Il me servira de confortatif, vu que je baisse par tous les organes.

Le rétablissement de V. M. contribue au mien. La triste expérience que vous en avez fait que vous savez y porter remède par le régime. Je souhaite qu'elle soit durable, et que vous puissiez faire les exercices jusqu'à la fin du siècle. Je suis, etc.

106. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Le 24 décembre 1770.

Je vous envoie, mon cher ami, une petite marque d'amitié et de souvenir que j'espère que vous prendrez comme venant de la part de votre plus ancien et fidèle ami. Je souhaite qu'à la nouvelle année vous recouvriez la voix, la vue et l'ouïe, que vous m'aimiez toujours un peu, et que vous soyez persuadé de mon amitié et de mon estime. Adieu.

107. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Brandebourg, 28 décembre 1770.



Sire,

Je suis sensiblement touché du souvenir que Votre Majesté vient de me réitérer, et c'est avec bien du regret que je ne puis recon-