<233>

40. AU MÊME.

Potsdam, 19 juin 1771.

Monsieur le comte de Hoditz, à en juger par le style enjoué de la lettre que vous m'avez fait le plaisir de m'écrire le 6 de ce mois, vous êtes entièrement remis des fatigues de votre corvée de Potsdam. J'en suis bien aise par la part sincère que je prends à votre contentement, et vous en félicite. Au reste, vous avez beau me prôner la satisfaction que vous ressentez encore de votre séjour d'ici; la saison était trop fâcheuse pour vous procurer des amusements dignes de vous, et au défaut desquels il a fallu me borner à de tristes ressources pour vous faire passer votre temps le moins mal qu'il m'a été possible. J'espère cependant que ce ne sera pas la dernière fois que j'aurai le plaisir de vous voir, et alors je tâcherai de redresser ce qui, pour cette fois, n'était pas en mon pouvoir de changer. En attendant, je prie Dieu, etc.

aNous chantons ici : Vive le patriarche de Rosswalde!

41. AU MÊME.

Glatz, 21 août 1771.

bJ'espère, mon cher comte, de vous revoir à Neisse.


a De la main du Roi.

b Post-scriptum ajouté par Frédéric à une lettre officielle.