<236>fertur, dira vrai à votre égard; au moins je le souhaite d'aussi bon cœur que je prie Dieu, etc.

46. AU MÊME.

Potsdam, 5 août 1772.

On ne vous a point dit vrai, cher comte, quand, selon votre lettre du 31 juillet dernier, on vous a voulu faire accroire que je ne viendrais pas cette année à Neisse. J'y viendrai, croyez-m'en, et m'y arrêterai comme de coutume; mais ce qu'il y a pourtant de vrai, et que je regrette beaucoup, c'est que j'y trouverai tant d'occupations, qu'il ne me restera guère de temps à donner à mes amis. Cependant je me réjouis d'avance de vous y voir et, comme j'espère, en parfaite santé; au moins je le souhaite d'aussi bon cœur que je prie Dieu, etc.

47. AU MÊME.

Wenig-Mohnau, 31 août 1772.

Monsieur le comte de Hoditz, ce sont les sentiments d'amitié et d'attachement que vous avez pour moi qui vous ont dicté la lettre que vous m'avez écrite le 27 de ce mois. Comptez que j'y suis très-sensible. Votre présence à Neisse m'a fait un vrai plaisir, et je partirai content d'ici de vous avoir vu, et les nouvelles que de temps en temps je pourrai recevoir de votre santé me seront toujours agréables au delà de l'expression. Et sur ce, etc.