<148>de notre côté; ils nous sont trop chers, et ils nous tiennent trop à cœur.

Je voudrais, mon cher frère, que la verrerie ou les contrées de ces environs produisissent quelque chose digne de vous être envoyé. Si vous recevez quelque chose de fragile, je vous prierai de vous ressouvenir de moi.

Je suis avec bien de l'estime, etc.

3. AU MÊME.

(Rheinsberg) 5 novembre 1740.



Mon cher frère,

Votre lettre m'a été rendue, et les réflexions que vous faites sur les nouvelles qu'on débite m'ont été agréables. Continuez toujours à vous appliquer de raisonner avec justessea et de bien faire votre devoir. Je suis très-sincèrement, mon cher frère, etc.

4. AU MÊME.

Quartier général de Herrendorf,
27 décembre 1740.



Mon cher frère,

C'est avec chagrin que je viens d'apprendre que vous commencez à vous relâcher, en préférant les divertissements aux études.


a Le colonel de Stille (voyez t. VII, p. 33-36, et t. X, p. 93 et 145-155), à qui le Roi avait confié l'éducation de ses frères cadets les princes Henri et Ferdinand, dit dans son premier rapport, du 3 septembre 1740, en faisant l'éloge de ses élèves, que le pasteur des Champs (t. XXI, p. 17), qui leur enseignait la logique, contribuerait beaucoup à leur donner sur toutes choses des idées nettes et justes. Voyez (König) Historische Schilderung von Berlin, t. V, IIepartie, p. 107.