<16>La princesse de Zerbsta est ici depuis deux jours, et elle restera encore quelques jours; elle est de toutes nos petites parties de plaisir.

La Reine jouit d'une santé des plus parfaites. Comme Bertlingb me quitte, et qu'il faut en avoir un autre à sa place, vous me permettrez bien que j'ose prendre un nommé Buchholtz, qui est ici, en sa place. On dit qu'il est honnête homme. J'attends vos ordres là-dessus, ne voulant rien faire au monde sans savoir votre volonté. Au reste, je me recommande à l'honneur de vos bonnes grâces, et suis et serai sans cesse, avec le plus parfait attachement et bien de la considération,

Votre très-humble, très-obéissante, très-fidèle
épouse et servante,
Élisabeth.

23. A LA REINE.

Wésel, 28 (août 1740).



Madame,

J'ai reçu votre lettre avec bien du plaisir. Je suis arrivé ici en bonne santé. Vous me ferez plaisir de donner la prébende à la fille de Varenne.a J'ai beaucoup à faire; une autre fois, ma lettre sera plus longue. Adieu; je souhaite de vous revoir en bonne santé.


a Jeanne-Élisabeth, princesse d'Anhalt-Zerbst. Elle avait avec elle sa fille aînée, depuis impératrice de Russie sous le nom de Catherine II. Voyez, t. XXV, p. XVII et XVIII, et p. 635-648.

b Secrétaire des commandements de la reine Élisabeth-Christine.

a Louise-Wilhelmine, fille du lieutenant-colonel marquis de Varenne. Voyez t. II, p. 126.