<42>droits de la postérité, et lui céder la place quand son tour vient à nous succéder. Je suis avec la plus haute estime, etc.

73. A LA MÊME.

Le 17 mars 1774.



Madame,

Je vous suis bien obligé de la part que vous prenez à ma santé, qui commence un peu à se remettre. La reine de Danemark votre sœura est fort inquiète sur votre santé; elle m'écrit, et désire fort que vous la rassuriez vous-même. Il ne vous en coûtera, madame, qu'une lettre, et votre sœur mérite bien cette attention. Je suis avec bien de l'estime, etc.

74. A LA MÊME.

(Avril 1774.)



Madame,

Je vous suis fort obligé des attentions que vous avez pour moi. Ma maladie a été ce qu'on nomme Blatterrose,b sur tout le corps, avec beaucoup de fièvre. A présent le mal est presque passé. Je suis avec toute l'estime possible, etc.


a Les Archives royales de Berlin conservent les lettres écrites par la reine Julie-Marie de Danemark à sa sœur la reine de Prusse, du 24 juin 1753 au 2 janvier 1796. M. de Hahnke en a inséré huit dans son ouvrage, Elisabeth Christine, etc., p.433-437.

b Érésipèle. Voyez les lettres de Frédéric à son frère Ferdinand, du 24 avril et du 1er mai 1774, et sa lettre à Voltaire, du 19 juin de la même année, t. XXIII, p. 317.