<522>que je vous ai envoyés vous ont été agréables, vous voudrez bien accepter de même ceux qui accompagnent cette lettre, étant, etc.

402. AU MÊME.

Le 25 janvier 1786.



Mon très-cher frère,

Je vous fais mille remercîments des vœux que vous daignez faire au sujet de mon jour de naissance. Je l'ai très-mal passé, ayant eu une très-forte attaque d'asthme, et dont je ne suis pas encore entièrement quitte. Nous avons ici un M. Mirabeau,a que je ne connais point; il viendra aujourd'hui chez moi. Autant que j'en puis juger, c'est un de ces efféminés satiriques qui écrivent pour et contre tout le monde. On dit que cet homme va chercher un asile en Russie, d'où il pourra publier ses sarcasmes impunément contre sa patrie. Je vous prie, mon cher frère, de compter sur mon tendre attachement et sur la haute estime avec laquelle je suis, etc.

403. AU MÊME.

Le 27 janvier 1786.



Mon très-cher frère,

J'ai été fort fâché d'apprendre que vous avez été incommodé derechef de ces vilaines coliques hémorroïdales; mais j'espère, mon cher frère, que vous jouirez au moins d'un long intervalle de santé, pour que la nature ait le temps de reprendre ses forces.


a Voyez t. XXV, p. VIII, IX, 282, 307, 359 et suivantes.