<587>et à vous prier de vouloir bien donner une exclusion parfaite aux étrangers qui pourraient aspirer à l'honneur d'y être reçus. Vous m'obligerez sensiblement par cette complaisance, et je m'y attends en considération de la tendresse fraternelle avec laquelle je suis pour la vie, etc.

85. AU MÊME.

Potsdam, 14 mars 1786.



Mon très-cher frère,

Je suis infiniment sensible au tendre intérêt que vous ne cessez de prendre pour tout ce qui me regarde, ainsi qu'aux nouveaux témoignages d'amitié que renferme votre chère lettre d'hier. Agréez-en mes sincères remercîments, et veuillez vous persuader du plus parfait retour de ma part, et combien je serai charmé de vous voir ici pour vous parler de mon attachement inviolable pour vous. Ce serait donc m'obliger beaucoup si vous me favorisiez d'une visite dans le courant de la semaine prochaine; et, dans l'espérance d'avoir le plaisir de vous embrasser, je vous prie de me croire avec une tendresse sans bornes, etc.a

86. AU MÊME.

Potsdam, 25 mars 1786.



Mon très-cher frère,

Je me flatte que vous êtes trop convaincu de mes sentiments envers vous, pour avoir besoin de m'étendre en fortes assurances


a Après la réception d'une lettre du prince Ferdinand, datée du 15 mars, le Roi l'invita, le 16, à venir le voir le mardi suivant (21 mars). C'est de cette visite qu'il est question dans la lettre suivante.