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161. A LA MÊME.

Camp de Chlum, 21 juillet 1745.



Ma très-chère sœur,

J'ai reçu votre lettre avec bien du plaisir. Je veux plutôt me fier à tout ce qu'il vous plaît de me dire d'obligeant que d'entrer en contestation, aimant mieux me flatter de ce que je désire que de m'en détromper. Vous n'entendrez pas dire à présent grand' chose de nous, car les armées ne font pas grand' chose de part ni d'autre. Je vous prie, ma très-chère sœur, de me croire avec de véritables sentiments d'estime, etc.

162. A LA MÊME.

Soor, 2 octobre 1745.



Ma très-chère sœur,

Nous venons de battre les Autrichiens, ou vos Impériaux, selon qu'il vous plaira de les nommer. Je crois qu'ils en auront tout leur soûl. Mes frères se portent fort bien. Nous pensons à présent à prendre des quartiers d'hiver. Adieu, ma chère sœur; je suis, etc.

163. DE LA MARGRAVE DE BAIREUTH.

Le 19 octobre 1745.



Mon très-cher frère,

Je ne puis que vous réitérer ce que j'ai eu l'honneur de vous écrire très-souvent. Mes sentiments sont toujours les mêmes, et je ressens en toutes les occasions la joie la plus vive de tout ce