<138>qui peut vous arriver d'heureux. Cette dernière bataille met le comble à votre gloire. Puisse-t-elle augmenter de plus en plus! Personne ne s'y intéressera plus sincèrement que moi, qui vous accompagne sans cesse de mes vœux. Soyez-en persuadé, mon très-cher frère, aussi bien que de la parfaite tendresse et du respect avec lequel je serai jusqu'au tombeau, mon très-cher frère, etc.

164. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH.

Rohnstock, 29 octobre 1745.



Ma très-chère sœur,

Je vous suis très-obligé de la part que vous prenez au succès de mes armes. Toute la famille est engagée à ce que la réputation de la nation se soutienne, et que l'univers entier apprenne que, malgré l'infâme trahison de nos indignes voisins,a nous avons battu les Autrichiens et les Saxons, et que l'on a eu encore assez de modération et de générosité pour ne point accabler les Saxons, mais qu'on leur laisse le temps de la réflexion pour éviter leur destruction totale. Je suis avec bien de l'estime, ma très-chère sœur, etc.

165. A LA MÊME.

Potsdam, 30 décembre 1745.



Ma chère sœur,

La part que vous prenez à tout ce qui regarde la reine de Hongrie me procure l'occasion de vous apprendre que nous venons de conclure la paix ensemble. Je me flatte, ma chère sœur, que


a Voyez t. III, p. 35 et suivantes.