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29. AU MÊME.

Le 15 janvier 1770.



Monsieur mon cousin,

Je vous félicite, mon cher prince, et je me félicite moi-même d'être enfin à l'abri des inquiétudes et des angoisses où nous avait jetésa l'affreuse maladie de votre épouse. J'espère que dorénavant elle n'aura plus d'autre incommodité que de celles qui se guérissent au bout de neuf mois. Je prendrai une part sincère à tout ce qui pourra contribuer à l'avantage de votre famille et au contentement de votre personne, étant avec toute l'estime possible, etc.

30. AU MÊME.

Le 22 janvier 1770.



Monsieur mon cousin,

Je remercie infiniment Votre Altesse de la part qu'elle prend à mon vieux jour de naissance. Il a donné la vie à une personne qui vous aime bien cordialement, et qui prend un intérêt bien vif atout ce qui vous regarde. Je suis d'ailleurs charmé d'apprendre, par les lettres mêmes de ma nièce, l'entière conviction de sa convalescence, en vous assurant, mon cher prince, de la tendresse et de l'estime infinie avec laquelle je suis, etc.


a Le mot jetés manque dans l'autographe.