<65>combat visiblement pour elle, et embrasse sa juste cause. Elle ne veut être que le soutien et le libérateur de sa patrie, et elle s'est dignement acquis ces noms flatteurs. Le ciel daigne sans cesse verser ses plus précieuses bénédictions sur sa personne, et la combler de toutes les félicités imaginables! Sa valeur et sa persévérance opéreront à la fin ce salutaire ouvrage d'une paix générale et honorable. La défaite de ses barbares ennemisa doit avoir causé une perplexité très-grande parmi l'armée soubisienne.b Ut in litteris.

Ferdinand, d. d. B. et d. L.

9. AU DUC FERDINAND DE BRUNSWIG.

Elsterwerda, 8 septembre 1758.



Monsieur mon cousin,

J'ai vu par la lettre de Votre Altesse, du 2 de ce mois, que Sa Majesté Britannique vient de lui accorder une pension annuelle de deux mille livres sterling. J'ai été charmé de voir que la reconnaissance ait porté ce prince à s'acquitter par là en quelque sorte envers elle des obligations essentielles qu'il a à V. A., qui certes a bien mérité, par les services qu'elle a rendus à Sa Majesté Britannique, la susdite pension, et même une plus forte. Je lui en fais, en attendant, mon compliment, et je suis avec cette estime qu'elle me connaît pour elle, monsieur mon cousin, etc.


a A Zorndorf. Voyez t. IV, p. 229 et suivantes.

b L. c., p. 212 et suivantes.