<89>en toute occasion les liens indissolubles par lesquels la nature l'avait unie à sa famille. J'avoue à V. M. que j'ai le cœur déchiré de cette perte; j'en suis trop vivement touché pour m'étendre davantage sur ce triste sujet. Je fais des vœux pour que V. M. n'éprouve de longtemps des pertes semblables, en la priant de me croire avec les sentiments les plus distingués, etc.

19. AU MÊME.

Le 7 septembre 1782.



Monsieur mon frère,

La lettre dont Votre Majesté a eu la bonté de charger M. de Piper a renouvelé le sujet de ma douleur et de mes justes regrets. Ce sont de ces plaies ressenties qui saignent aussitôt qu'on y touche. Je souhaite que V. M. soit préservée à jamais d'aussi justes sujets d'affliction, et qu'elle n'ait que des sujets de contentement, étant avec tous les sentiments de considération possibles, etc.

20. AU MÊME.

Le 27 octobre 1783.



Monsieur mon frère et neveu,

J'ai appris par mes parents de Brunswic que Votre Majesté avait pris ce chemin pour se rendre en Italie, et qu'elle s'est souvenue de moi en parlant à ma sœur, de même qu'au duc de Brunswic. Je souhaite que le grand voyage qu'elle entreprend ne lui fasse aucune peine, et que son bras se guérisse, sans que les Alpes et