215. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Quartier général Milkau, 20 décembre 1740.

Monsieur de Podewils. Pour répondre à votre représentation du 17 de ce mois, je vous dirai que vous devez communiquer au prince d'Anhalt toutes les nouvelles que vous pourriez recevoir des mouvements des troupes saxonnes. Je suis etc.

Federic.

<152>

J'ai reçu vos deux dépêches, et je me flatte que par la Russie et la Saxe nous réussirons.152-1 Les premières nouvelles de Londres nous sont également favorables.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



152-1 Podewils schreibt am 16. Dec.: „Brackel lui (à Botta) a répondu, à ce qu'il m'a assuré, que la Russie avait plus besoin de l'amitié de Votre Majesté que de celle de la cour de Vienne, trop éloignée pour aider la Russie, et trop affaiblie pour lui être d'un grand secours en cas de nécessité. Qu'on est toujours imbu de l'erreur ancienne à Vienne que tout le monde doit se battre pour elle et voler à son secours, tandis qu'elle veut rester les bras croisés ... Bülow m'a protesté toujours que sa cour a pour le moins autant d'appétit que nous pour avoir part au gâteau, mais il dit qu'on n'a pas les reins aussi forts que nous.“