301. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Ohlau, 6 mars 1741.

Monsieur de Podewils. Je n'ai encore rien reçu du marquis de Valory, touchant sa dépêche dont vous m'avez informé, et il faudra voir ce qu'il aura à dire. Cependant, je trouve nécessaire que le de <203>Chambrier fasse connaître au Cardinal que je ne demande que cette unique marque d'amitié, que la Franceveuille faire agir l'Espagne comme il faut, sans perte de temps, et mettre la Bavière en état d'agir de même avec vigueur; qu'en ce cas, j'entrerais avec plaisir dans les liaisons les plus étroites et telles qu'on pourrait souhaiter. Mais si l'on y trouvait à redire, que je me flatte que le Cardinal jugera luimême de ma situation, qu'elle demanderait beaucoupde ménagement, vu qu'une telle alliance sans de bonnes enseignes répondrait peu à mes intérêts. Vous l'instruirez donc là-dessus, et je suis etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.