310. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Schweidnitz, 16 mars 1741.

Monsieur de Podewils. Votre lettre et la dépêche du de Mardefeld, envoyée par un courrier à Memel, me sont bien parvenues. Comme je n'en sais pas encore le contenu, la faisant déchiffrer, je vous en dirai demain mon sentiment. Au reste, j'entre dans le vôtre, par rapport à la nécessité qu'il y a d'avoir un habile et intrigant ministre à la cour de Dresde, qui pourrait avoir l'œil au guet. Ainsi vous n'avez qu'à me proposer un sujet qui possède les qualités nécessaires et propres pour l'affaire dont il s'agit. Je suis etc.

Federic.

Je suis fort surpris de la nouvelle de Russie,207-3 j'avoue que c'est un coup de traître, mais il faudra voir si les choses en resterônt-là, ou s'il n'y aura pas moyen de faire revirer la girouette; sinon, la Saxe en payera les pots cassés.

Ce 17 mars.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



207-3 Mardefeld meldet, Petersburg 2. März, dass die Gesandten Oesterreichs, Englands, Sachsens dem russischen Hofe ein Project zur Theilung Preussens vorgelegt. Vergl. Droysen, V, 1, 223 — 226. Ueber die Eroberungsabsichten Georgs II., vergl. Arneth, Maria Theresia's erste Regierungsjahre I, 201. 392.